Depuis le Col des Gentianes, on a une vue d'ensemble du Glacier d'Ossoue,
ici alors que le soleil décline.
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Le soleil levant illumine le glacier, exposé Est. On voit très
bien en bas à droite la moraine (anciennement) frontale
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| 7.b - Glacier d'Ossoue |
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C'est très certainement le plus connu et le plus réputé de la chaîne. En effet, c'est le plus long (encore 2 km il y a seulement quelques années), et l'un des plus fréquentés. Il se remarque de tous les sommets situés à l'Est de la Pique Longue (3298 m) grâce à son plateau glaciaire, très étendu pour les Pyrénées, situé à plus de 3100 m d'altitude. Il s'agit du plus imposant glacier de langue des Pyrénées, mais malheureusement, sa langue de fusion étant exposée au SE, sa fonte est extrêmement rapide, et il perd entre 5 et 15 m de longueur chaque année. Depuis l'apogée historique du Petit Age Glaciaire (de 1650 à 1850), son front a reculé de 700m, et il s'établissait alors au niveau des Grottes Bellevues: des moraines en témoignent. Sa source est constitué d'un vaste plateau glaciaire (30 ha) situé entre 3100 et 3200 m d'altitude, encadré par de prestigieux sommets dont 6 dépassent les 3200 m: Vignemale (3298), Pic du Clot de la Hount (3289), Pic de Cerbillona (3247), Pic Central (3235), Pic de Montferrat (3219, un peu excentré) et enfin la Pointe Chausenque (3204). Pour le bonheur des pyrénéistes, sa surface est balafrée de nombreuses crevasses, principalement au niveau de la rupture entre le plateau glaciaire et la langue de glace qui s'en écoule. Certaines années, l'une d'entre elles traverse le glacier de part en part (soit près de 400 m) et pose problème aux nombreux ascensionnistes qui se lancent à l'assaut de la Pique Longue. Leurs dimensions sont respectables et c'est un véritable bonheur que de remonter le glacier (où il vaut mieux s'encorder) en traversant cette zone chaotique et fascinante et en louvoyant entre les abîmes. Fin 1998, une grotte de glace s'ouvrait au front du glacier, mais elle avait malheureusement déjà disparu en 1999. En effet, sa fonte a tendance à s'accélérer depuis la fin des années 1980, et ce glacier, de part sa taille, répercute très rapidement les variations climatiques qu'il subit.
C'est ainsi qu'une lentille de glace noire recouverte de cailloux et de
blocs s'est trouvée détachée de la langue principale
au niveau du front du glacier, au pied de la crête du Petit Vignemale,
entre 2650 et 2700 m, et fond lentement laissant apparaître un peu
plus chaque été la roche polie qu'elle recouvre. Espérons
que cette tendance s'inverse bientôt...
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Depuis le Col des Gentianes, on a une vue d'ensemble du Glacier d'Ossoue,
ici alors que le soleil décline.
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Le soleil levant illumine le glacier, exposé Est. On voit très
bien en bas à droite la moraine (anciennement) frontale
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Le soleil du soir est rasant sur le glacier, où on distingue
la trace des ascensionistes.
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En montant vers le glacier, avant le passage de la moraine, très
régulière et aigue.
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Franchissement de la moraine, en route vers le glacier.
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La même le 7 septembre 1999. |
Aperçu sur le "fleuve" de glace qui descend du Vignemale.
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Le front de glace en juillet 1995. |
Front du glacier en septembre 1999... |
...et en septembre 1998. 1999 (année à l'enneigement catastrophique en altitude) l'a vu reculer de plus de 10 m ! |
Montagnard progressant dans des blocs de glace éboulés, depuis la grotte de glace qui se trouvait au front du glacier en fin de saison, le 22/9/98. |
La lentille de glace détachée à l'aval du front du glacier, entièrement couverte de cailloux, et dont l'épaisseur atteint 10 m. (7/9/99) |
Sur la crête du Petit Vignemale, vue absolument plongeante sur le glacier dominé par le Montferrat. (16/8/96) |
Depuis le Petit Vignemale, cordées sur le Glacier d'Ossoue.
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Lever de soleil sur les ondulations du glacier.
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Sous l'Epaule Chausenque, le glacier ondule et se développe en
trois paliers successifs.
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Cordée de trois espagnols dans une des parties où les
crevasses sont les plus profondes, sous le Pic de Montferrat.
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Pendant la descente intégrale du glacier, vue vers le front,
avec sa moraine au fond.
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Là où le glacier vient mourir sur les roches qu'il a lui
même polies.
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Par ciel couvert, aperçu sur la Vallée d'Ossoue alors que l'on pénètre dans une zone très accidentée. (7/9/99) |
A la limite entre le plateau et la langue glaciaire, une importante zone de fracture, partie où le glacier plonge véritablement vers la vallée. (7/9/99) |
Profondes ouvertures sur les ténèbres, sous le Montferrat. (7/9/99) |
Dans la partie fracturée en tous sens qui sépare le plateau
de la langue de fusion.
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Cette crevasse, qui se prolonge derrière le photographe, fait une centaine de mètres de long, mais on a vu certaines années une crevasse transversale qui traversait le glacier de part en part (soit 350 m). (22/9/98) |
sur un promontoire entre deux crevasses en Y, encordés pour la
remontée "directe" du glacier: une ligne droite passant dans la
partie la plus crevassée.
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Une excellente surprise du mois de septembre, quand quelques chutes de neige commencent à rendre au glacier sa couleur originelle, les crevasses se parent de véritables draperies de glace, de neige et de givre. (22/9/98) |
Crevasse profonde (20 m visibles), encombrée d'un enchevêtrement de blocs de neige et de glace éboulés. (22/9/98) |
Depuis la Pique Longue (3298) vue plongeante sur le Glacier d'Ossoue et son vaste plateau d'alimentation. Malheureusement, la glace y était à vif fin 1999, la neige accumulée depuis 1996 (excellente année pour la neige) ayant presque totalement fondu... |
Depuis le Pic de Cerbillona (3247), le plateau glaciaire. On a vraiment l'impression que le glacier plonge en cascade vers la vallée (7/9/99) |
Depuis le Vignemale, cordées sur le glacier, avec les sommets de Gavarnie au fond. (15/7/95) |
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| Nom | Glacier d'Ossoue |
| Type | glacier de langue |
| Superficie | 65 ha |
| Altitude maxi (m) | 3230 |
| Altitude mini (m) | 2730 |
| Longueur (m) | 1700 |
| Epaisseur (m) | 40-60 (?) |
| Activité | oui, très forte |
| Situation | SE Vignemale |
| Accès | Refuge de Baysselance |